Dans le cadre de la maintenance préventive et de la mise aux normes de vos racks à palettes et autres rayonnages métalliques à Brive la Gaillarde, Tulle ou Ussel en Corrèze faites appel à CRM pour l'inspection, l'audit, la vérification et le contrôle technique périodique de vos installations de stockage à palettes.
Initialement sollicitée par la CARSAT, CRM est aujourd'hui recommandée par l'organisme dans le cadre de la prévention des risques et accidents en entreprises.
Force est de constater que bon nombre d'accidents impliquant des salariés, plus ou moins graves, auraient pu être évités si les installations de stockage avaient fait l'objet d'un contrôle régulier, suivi d'un plan de maintenance adéquat.
En ce qui concerne les risques juridiques pour l'entreprise, celle-ci est tenue à une obligation de résultat, encadrée par l'article L.4121.1 du Code du Travail (obligation légale de prévention) et à "éviter les risques et les combattre à la source". Les conséquences pour l'employeur relèvent alors du pénal et du civil ("faute inexcusable").
CRM marque sa différence par rapport aux bureaux généralistes de par la précision et la clarté de ses rapports de contrôle. Véritables outils d'opérationnels faits pour les opérationnels, les rapports CRM sont un précieux appui et une base impartiale et neutre pour la mise en oeuvre de votre plan de maintenance.
Votre racking (ou palettier) mérite toute votre attention, confiez-en la surveillance à CRM. La sécurité de vos collaborateurs, clients et biens est en jeu.
Que ce soit sur du rack conventionnel (palettier statique), du rack de stockage par accumulation ou du rack sur embase mobile *, le contrôle opéré par CRM s'effectue dans la plupart des cas à partir du sol. Mais il peut aussi, souvent sur des installations neuves ou modifiées, viser les parties hautes. Le recours à une nacelle et donc un travail aérien sont donc indispensables.
* : pour les installations mobiles, le contrôle est complété par une vérification du bon fonctionnement mécanique des embases et de la présence et de l'état des contreventements.
Le contrôle porte essentiellement sur les points suivants :
- Présence des notices d’utilisation, de montage et plan constructeur.
- Présence des indications de charges admissibles par alvéole (plaques de charges).
- Aplomb des rayonnages.
- Présence des goupilles de sécurité
- Présence, état et efficacité des systèmes de fixation des échelles au sol.
- Présence, état et efficacité des systèmes de protection des pieds et partie basse des montants.
- Contrôle visuel du boulonnage du calepinage d’échelle (traverses et diagonales)
- Déformations globales et localisées des montants et des lisses.
- Déformation élastique des lisses en charge
- Présence et état de protections grillagées, de filets ou tout autre moyen destiné à éviter les chutes éventuelles de produits stockés.
- Etat des charges.
Dans tout les cas, recherche des anomalies et classement par ordre d’urgence soit :
Urgence 1 : à décharger et matériel à remplacer immédiatement.
Urgence 2 : à remplacer / réparer dés que possible.
Urgence 3 : matériel à surveiller.
Après analyse du contrôle visuel, il vous sera remis un état des lieux détaillé avec localisation précise, basée sur votre adressage, des anomalies constatées ainsi que les observations et les suites à donner.
Cet état des lieux vous permettra de gérer rapidement et efficacement les actions à engager.
De plus, CRM ne s'arrête pas au simple constat faisant l'objet d'un rapport. CRM engage aussi une démarche de recherche de causes et vous fait des préconisations techniques et opérationnelles.
Art 9.4.2.3: "Une personne compétente d’un point de vue technique doit effectuer des contrôles à des intervalles de 12 mois maximum. Un rapport écrit, comportant des observations et des propositions d’actions nécessaires, doit être remis au responsable de la sécurité des systèmes de stockage."
Art 4.2.9: "Les opérations de maintenance de l’installation sont de la responsabilité de l’utilisateur. Celui-ci doit faire procéder :
[…]
-au moins une fois par an, à une vérification périodique approfondie par une personne compétente employée par l’utilisateur ou le constructeur ou une entreprise spécialisée ou un organisme compétent.
Nota: la compétence implique notamment outre la qualification, l’expérience du métier de vérificateur, en particulier une pratique habituelle de celui-ci."
Articles R. 233-1 à R233-8-1 du Code du Travail :
« Règles générales d’utilisation d’équipements de travail et moyens de protection y compris les équipements de protection individuelle. »
- Code du Travail R.233-1 :
"Le chef d'entreprise est tenu de maintenir toute installation en état de conformité avec les règles techniques de conception et de construction applicables lors de sa mise en service. Il lui appartient de faire procéder aux travaux de remise en état signalés soit dans le cadre de la surveillance permanente, soit par le rapport de vérification d'une personne compétente exerçant régulièrement son activité."
-Code du Travail L.233-5-1 :
"Les équipements de travail doivent être équipés, installés, utilisés, réglés et maintenus de manière à préserver la sécurité et la santé des travailleurs y compris en cas de modification de ces équipements de travail."
-Code du Travail L.230-2 :
"Le chef d'entreprise a une obligation générale de sécurité et de résultats.
Le chef d'entreprise :
-est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés.
-doit définir une politique de prévention des risques au sein de son entreprise.
-doit s'investir pleinement dans des actions concrètes de prévention."
- Code du Travail L.4121.1 :
« L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, afin d’éviter les risques et les combattre à leur source.
Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels ;
2° Des actions d'information et de formation ;
3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.
L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes.
Toutefois, en l’absence de dispositions réglementaires et de normes spécifiques, les règles de calcul établies par le Syndicat des industries de matériels de manutention (SIMMA) ou la Fédération européenne de la manutention (FEM) permettent de satisfaire aux exigences de sécurité de conception et de construction."
Outre la réglementation en matière de contrôle des racks de stockage, le contrôle et la vérification périodique de vos installations de stockage s'avère rentable, dans la mesure où un audit annuel, à minima, vous permet de connaître parfaitement l'état de vos installations et d'en suivre l'évolution dans le temps.
Ce suivi régulier vous permet d'être réactif pour parer aux urgences et de planifier et prioriser, dans votre approche budgétaire et humaine, les actions de maintenance nécessaires.
Un étalement des coûts liés au remplacement du matériel dans votre budget annuel sera toujours préférable à une importante sortie d'argent pas forcément prévue mais nécessaire, et bien souvent rapide.
Par ses rapports détaillés, qui localisent les anomalies à l'adresse exacte, et qui priorisent par degré d'urgence* les actions à entreprendre (et donc les coûts à prévoir), vous restez maître du pilotage de votre budget et vous vous assurez de mettre en place un plan d'actions efficace.
*
Urgence 1 : action urgente à mener car risque/danger imminent. Bien souvent, l'urgence 1 nécessite un déchargement partiel ou total des cellules (ou travées) de racks.
Urgence 2 : souligne un matériel à remplacer dès que possible. Il ne nécessite pas forcément une action prioritaire mais doit faire l'objet d'une maintenance à court terme.
Urgence 3 : matériel "hors normes" mais qui est plutôt à surveiller dans le temps, en tout cas qui ne présente pas de risque à court terme.
Comment rendre la prévention rentable ?
Il y a souvent un frein économique à la prévention : "oui mais la prévention ça coûte !...".
Sauf que prévenir c'est engager un coût certain pour éviter un coût important et incertain (accidents du Travail, pertes d'exploitation, dégradation de l'image et de la productivité de l'entreprise etc...).
La prévention peut bel et bien constituer un levier de performance pour l'entreprise.
Pour établir la rentabilité de la prévention, il faut mettre en rapport son coût et le bénéfice économique (coût direct et indirect d'un accident de travail). Dans la grande majorité des cas :
investissement prévention / coûts d'un accident de travail = bénéfice.
Selon une source INRS, le ratio de gain économique de la prévention est de 1€ investi dans la prévention rapporte 2,20€ à l'entreprise : sentiment de sécurité des salariés -> amélioration des conditions et de l'ergonomie au travail -> baisse de l'absentéisme -> productivité accrue -> baisse du coût des AT -> amélioration du climat social.